Le Plan de Mobilité Métropolitain affirme le vélo comme mode de déplacement du quotidien pour les courtes et moyennes distances.
L’objectif est ambitieux : passer de 1% (en 2017) à 7% de part modale du vélo en 2030. Pour atteindre cet objectif, le Plan prévoit de bâtir un système vélo global avec deux volets : un réseau cyclable maillé et sécurisé, et des services pour faciliter son usage.
1200 km d’itinéraires sécurisés et continus de réseaux structurants et secondaires de proximité.
Une première action consiste à sécuriser des itinéraires continus sur les principaux axes. Un réseau de 500 km d’axes structurants sera aménagé, principalement sous forme de pistes cyclables protégées. Elles relieront les pôles urbains aux pôles d’échanges multimodaux et aux pôles d’emploi.
Ce réseau plutôt destiné aux déplacements du quotidien est complété par un réseau de 200 km à vocation de loisirs et de tourisme, basé en grande partie sur les réseaux de « véloroutes » et voies vertes. Cette étape principale sera complétée par un réseau de 500 km d’axes secondaires permettant notamment la desserte des équipements de proximité.
Des services dédiés au vélo.
La seconde action porte sur les services dédiés au vélo et comporte notamment la création de 50 000 places de stationnement, sous forme de boxes sécurisés à proximité des équipements publics ou d’arceaux sur l’espace public.
Le niveau d’ambition a été fixé par comparaison avec d’autres métropoles ayant déjà fortement développé l’usage du vélo, pour atteindre l’objectif de part d’usage fixé.
En complément, la Métropole encourage l’accès au vélo grâce à plusieurs services :
- le développement de la location courte ou longue durée, en intégrant ces services sur sa future plateforme de la mobilité
- l’aide à l’acquisition de vélos à assistance électrique
- l’usage conjugué du vélo et des transports en commun
la communication, la formation et la sensibilisation des habitants grâce à des événements ou des dispositifs tels que l’apprentissage de l’écomobilité scolaire